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jeudi 30 juillet 2015

LES PASSAGES IGNORES DE LA VIE FEMININE



L’impact des passages ignorés sur nos vies est impossible à comprendre complètement. Cependant, beaucoup de femmes créent des rituels pour cicatriser et transformer ces attitudes ou ces convictions passées qui affectent la conscience présente. Par la magie, nous retournons dans le passé, revoyant ces expériences, prenant des décisions différentes avec une nouvelle consciente, et marquant les seuls qui n’ont pas été reconnus comme importants à l’époque. Il y a beaucoup d’exemples de passages importants que la plupart des femmes ne considèrent pas d’habitude comme des occasions de rituel, parmi eux :

-          Secret un bébé,
-          Soulagement ou peine après une fausse couche ou un IVG,
-          Devenir grand-mère,
-          Choisir de ne pas devenir une mère biologique,
-          Eprouver la naissance d’un frère ou d’une sœur,
-          Commencer une nouvelle carrière,
-          Devenir un parent adoptif (qui peut inclure l’adulte adopté ou la mère biologique),
-          Guérir d’une maladie ou d’un accident,
-          Se préparer pour faire l’amour,
-          Devenir propre et sobre,
-          Guérir du "nid vide" quand les enfants partent de la maison,
-          Se préparer à une opération de chirurgie,
-          Pardonner à quelqu’un,
-          Perte de votre utérus après une hystérectomie,
-          Faire son "coming out",
-          Divorcer ou se séparer,
-          Quitter un travail,
-          Trouver les premiers cheveux gris,
-          Guérir d’abus subits dans l’enfance.

Et tout événement qu’une femme trouve personnellement significatif est digne d’attention rituelle.

1.      Prenez un moment pour vous rappeler une expérience, un événement, ou une transition importante dans votre vie que vous ou d’autres n’ont pas trouvé important.

2.      Réfléchissez à ce qui est arrivé vraiment et à ce que vous vous rappelez avoir ressenti à l’époque.

3.      Rappelez-vous ou réfléchissez maintenant aux décisions conscientes ou inconscientes que vous avez prises à cause de cette expérience. Comment ces décisions ont confirmé ou ébranlé vos convictions sur la vie, sur l’amour, sur vous et sur les autres ? Quelles sont les attitudes ou décisions venant de cette expérience qui continuent à motiver vos actions, vos décisions, ou vos convictions dans le présent ? De quelle manière une grande partie de votre force de vie du présent continue-t-elle à être dépensée pour ces décisions ?

4.      Après avoir examiné ce problème, quelles décisions garderiez-vous pour être vraie ? Quelles décisions choisiriez-vous de changer ? Quelle nouvelle décision voulez-vous prendre ? Enregistrez ou partagez vos réponses avec divers supports (écrire, dessiner, danser, parler, chanter etc…)

Répétez cette pratique souvent : les épisodes différents peuvent vous amener à de grandes révélations personnelles. Cette pratique peut vous donner également des idées pour créer des rituels présents pour reformuler des événements du passé. Commencez à faire une liste des passages ou des transitions au sujet desquels vous aimeriez créer un rituel. Il n’est pas trop tard pour créer maintenant un rituel qui vous aurait guéri ou aidé il y a vingt ou trente ans. Le rituel a le pouvoir de transcender le temps, permettant à l’esprit et au coeur de guérir et de se renouveler.

EXTRAIT DE LA FEMME LUNAIRE de Miranda Gray -Editions Jouvence - Retranscrit par Francesca

Rituels dans le ventre de la bête




Ce sont le plus souvent des femmes qui organisent, planifient, préparent et désignent les événements ou les rites des passages marquants de la vie, et elles le font dans leurs contextes culturels religieux ou laïques. En généralisant, ce sont les femmes qui s’intéressent davantage à la spiritualité et qui s’impliquent personnellement dans les groupes, les relations, la communauté, et le lien familial. Les femmes acceptent avec empressement les occasions de créer et planifier un événement du cycle de vie, mais souvent, nous n’en considérons pas les messages sous-jacents, ni à qui l’événement profite en définitive. Sans cette conscience, un tel événement est souvent un rite de "grosse bouffe" : une fête illusoire qui laisse l’esprit vide.

En recherchant la face cachée de ces rituels, l’objectif n’est pas rendre coupables, honteux ou gênés, les personnes ayant participé à ces événements passés.  Nous pouvons les considérer comme des événements significatifs, importants, même beaux, dans nos vies. Pourtant ces rituels renforcent les valeurs de la culture dominante, et cela peut expliquer la sensation de vide que nous avons quand nous nous souvenons de certains d’entre eux.

Bien que l’on puisse analyser un petit échantillon de fêtes américaines courantes, nous pouvons examiner n’importe quel rituel avec la perspective nouvelle par opposition à certaines des occasions rituelle. C’est ce qu’a fait Ruth Barrett et sa réflexion sur les cadeaux est facilement transposable à notre "fête des mères" que voici :

BRIDAL SHOWER
Les fêtes de future mariée ou de future maman sont les seuls rassemblements rituels laïques axés sur le féminin pour les femmes hétérosexuelles en Amérique. En théorie, ces rassemblements seraient des occasions merveilleuses pour les femmes, de partager expériences et sagesse avec la future mariée ou la future maman. Mais ce sont souvent, en fait, des champs stériles d’opportunités ratées sans distinctions, car ces deux rites convergent généralement autour du superficiel, du commercial, et même du vulgaire.

Exemple : A l’une de ces occasions, les conversations qui suivirent le déjeuner concernaient les régimes pour perdre du poids et les derniers films à la mode, la mariée s’est assise au milieu d’un tas de paquets cadeaux brillants. Une invitée, carnet et stylo en main, a commencé la dictée. Pendant que la mariée ouvrait boîte après boîte, au grand plaisir des invités. Annette notait les remarques de Sally pour chaque cadeau, comme : "Oh j’avais vraiment besoin de ceci" au sujet d’un nouvel aspirateur, ou "c’est si grand et beau" pour un vase décoratif. Sally ne savait pas qu’Annette relirait plus tard ses mots avec une interprétation comique, faisant comme si c’était ses exclamations lors de sa lune de miel à son premier regard sur le pénis de son mari. La plupart des cadeaux qu’elle reçut étaient des articles pour nettoyer et cuisiner dans sa maison. Les seuls autres cadeaux offerts étaient de la lingerie sexy, offerte par ses amies, ce qui la fit énormément rougir.

Les femmes assistant à des fêtes comme celle-ci garderont le sentiment que les rassemblements de femmes sont stupides et infantiles. Pourquoi ces jeux idiots qui servent uniquement à restreindre les expériences entre femmes et à se voir mutuellement comme des enfants stupides ? Sommes-nous sensées être incapables de conversations matures et qui font sens ?

En définitive, par ces cadeaux, les amies et la famille de Sally réaffirmaient la définition patriarcale de la "femme", enseignant à Sally avec ces cadeaux symboliques, que son nouveau rôle était "cendrillon". La lingerie renforce le décret patriarcal qu’une bonne épouse doit toujours être sexuellement disponible pour son mari. En regardant de plus près les cadeaux, il apparaît qu’ils n’étaient pas vraiment pour Sally en fait : il s’agissait d’articles destinés aux soins et à l’alimentation de son futur mari. La fête elle-même n’était pas vraiment pour elle, mais à propos de ce qu’elle devait devenir pour quelqu’un d’autre. Sally, en tant que femme et personne humaine, fut rendue invisible par ses paires, beaucoup d’entre elles ayant subit avant elle la même perte d’identité. Les activités rituelles ont été réduites à des jeux qui maintiennent l’insignifiance des conversations, empêchant les femmes de partager vraiment leurs expériences authentiques de mariage et de vie de couple. Au milieu de cette inconscience collective, l’occasion du partage avec d’autres femmes d’un événement personnellement significatif a été perdue.

La fête nuptiale aurait pu proclamer la puissance de la sexualité sacrée, pour voir et adorer le Divin à travers l’autre. Malheureusement, cette fête nuptiale, sous sa forme habituelle dans notre culture populaire, a banalisé la relation de Sally et a rabaissé le caractère sacré de l’union sexuelle. Et si, au lieu des jeux futiles, les femmes plus âgées avaient osé échanger des conseils et explorer ensemble le sujet de l’amour de quelqu’un dans la durée ? Si elles avaient engagé des conversations constructives sur la manière d’être dans une relation saine et à long terme ; et discuté de la responsabilité et de la maturité nécessaire pour la maintenir.

Les femmes intériorisent souvent des sensations négatives en elles quand une relation prend fin ou quand la nature de cette relation change progressivement. Elles supposent que ce doit être de leur faute ; qu’il doit exister quelque faiblesse innée en elles si leurs partenaires viennent et s’en vont ; qu’elles sont trop réactives, trop sensibles, trop dramatiques, "trop tout".

Un rite de future mariée plus signifiant pour la femme pourrait affirmer les espérances réalistes de mariage et poser comme réalité que toutes choses changent, et que toutes relations évoluent comme les cycles changeants de la lune.


Extrait de  Women’s Rites, Women’s Mysteries de Ruth Barrett ( lien http://www.amazon.fr/Womens-Rites-Mysteries-Intuitive-Creation/dp/0738709247

mardi 28 juillet 2015

Suivre ses émotions, révélatrices de nos zones d’ombre



Ainsi, nos émotions sont de merveilleuses alliées, et de parfaits panneaux signalisateurs dans notre progression. Elles sont pour nous des indicateurs qu’une partie de nous n’est pas reconnue ou n’est pas aimée. Elles nous éclairent sur la reconnaissance ou la non-reconnaissance que nous nous portons à nous-mêmes. Et qui n’est jamais le fruit du hasard. Si une énergie extérieure nous blesse, c’est que quelque part en nous, le plus souvent inconsciemment, il y a une ouverture qui a permis cette manifestation, il s’agit parfois d’une faille dans la psyché, vibrant à une fréquence correspondant à des couches souffrantes de l’astral planétaire. Lise Côté nous conseille, chaque fois qu’une émotion se manifeste, de la laisser circuler librement, mais de faire la démarche active d’aller à la rencontre de son déclencheur, de remonter jusqu’à sa source. Lise Côté entend revenir aux raisons profondes qui nous ont amenés à vivre du ressentiment, de la colère, ou encore à nous taire, à nous dévaloriser, à nous dénigrer. Ainsi, par exemple, un enfant qui se sent abandonné et qui ressent un profond besoin de présence maternelle grandira dans ce sentiment d’abandon. Adulte, il continuera d’engourdir sa douleur en avalant tous azimuts des livres, en échafaudant des plans, en poursuivant frénétiquement sa carrière et en se sentant malgré tout profondément malheureux. 

Toutes ses émotions le rappelleront à sa blessure d’abandon qu’il peut guérir, transformer en énergie créatrice. «En revenant aux sources des émotions, avec cette conscience de notre origine divine, vous toucherez à la source de votre fibre lumineuse et vous vous rapprochez de l’ultime Source de Vie.» Dans ses deux ouvrages, Lise Côté délivre des outils et des techniques pour mieux vivre les symptômes que l’éveil provoque dans notre corps physique. Elle y évoque aussi l’importance de la méditation et l’aide que peuvent nous apporter les huiles essentielles, les cristaux et certains mantras. Aux femmes, elle révèle le rôle et le pouvoir de leur cycle menstruel. 

Elle approfondit également l’émergence de l’énergie cristalline et la naissance à un nouveau monde. Canalisant les propos de Maître Marie, elle nous invite enfin à répandre notre vibration et à nous unir à d’autres en créant des cercles, éléments matriciels par excellence, en nous reliant à la grande matrice universelle. Elle nous invite à tisser des fils d’or, afin de créer une immense toile d’union au cœur de cristal de l’humanité. «Les sages de tous pays ont toujours fonctionné en cercle. Tout ce qui se dit, se vit, tout ce qui se vibre passe à travers un cercle. Chaque cercle que vous créez s’unit à de multiples cercles sur cette planète et dans l’univers. Ils vous unissent à toutes les humanités qui sont passées sur cette planète, à la grande bibliothèque de la planète. Chaque fois que vous vous unissez, dans cette conscience, vous vous reliez au grand tissu de la matrice de vie dans ce qu’elle a de plus pur, de plus vivant, de plus puissant.» 

Dans son dernier ouvrage «Féminin sacré actualisé», Lise Côté révèle l’existence, sur la terre, de 13 points d’ensemencement et d’ancrage de l’énergie féminine divine, des points de rayonnement des énergies guérisseuses et créatrices du Féminin sacré. «À travers notre mission par cette voie universelle de la Déesse, nous agissons plus particulièrement dans 13 lieux sur cette planète», exprime Maître Marie par la voix de Lise Côté. «Dix de ces lieux sont en difficulté ou en manque de leur féminin et les 3 autres font figure de réservoir. Ainsi, les 13 messagers aident le divin féminin pour qu’il touche le cœur de chaque femme et de chaque homme, dans toutes les contrées de cette planète. Ces lieux sont connectés directement aux énergies des cristaux qui s’éveillent ; les cristaux du maître cristal du noyau matriciel de la planète terre connecté au noyau de l’univers.» L’énergie féminine divine y est réactivée afin de permettre l’ancrage, l’expression et l’expansion de l’énergie du féminin, cette énergie qui tend à la solidarité, à l’harmonie, à la réunification, à la paix. Cette implantation sur 13 sites n’est pas le fruit du hasard, le nombre 13 étant naturellement relié au principe féminin, nombre matriciel représentant le cycle lunaire, la renaissance. 

Ces énergies sont implantées sur la planète en 13 endroits spécifiques qui ont besoin d’un rééquilibrage fort de leur féminin : New York (États-Unis), l’Amazonie (Brésil), l’Éthiopie, la Somalie, la République du Congo, le Mali, l’Arabie Saoudite, Israël, Madras (Inde), et la côte est de la Chine. Enfin, les trois réservoirs du féminin sacré sont reliés au Québec (mont Albert) et à la France (mont Bugarach), et le lac Titicaca (Pérou, Bolivie- pays des Mayas). Si certains lieux sont particulièrement propices à l’éveil, le mois de mai est également un mois qui nous offre des opportunités toutes particulières. «Profitez de chaque mois de mai consacré à la Terre, à la déesse Mère divine ainsi qu’à la matière et à votre corps physique pour élever et sacraliser votre quotidien», conseille Lise Côté. 

«Le mois de mai est un mois que nous avons dédié à Marie, porteuse des énergies de la Mère divine et à nos mères terrestres. Cela signifie avant tout une consécration à la Mère Terre par une invitation à un contact intime à la nature, à ses éléments, à votre incarnation et à votre corps physique sacré de chair. Vous ne pouvez prétendre vous aimer en niant et en rejetant votre enveloppe physique, ce temple qui abrite votre âme et votre essence. Mai est le moment propice à l’éveil par l’éclosion des bourgeons et l’enracinement des semences. Laissez-vous bercer tendrement par la Mère terre, déesse guérisseuse.»


 Par Nathalie Petit du magazine Sacrée Planète 2013 - Retranscrit par Francesca 

Lorsque Marie-Madeleine entre au temple d’Isis


Marie-Madeleine : J’ai su dès ma naissance que j’étais différente et ma mère le savait aussi, Dieu merci, ou devrais-je plutôt dire : Déesse merci ! C’es parce qu’elle a reconnu ma différence qu’elle m’a amenée au temple d’Isis afin que j’y sois instruite des mystères de la Grande Déesse, la Mère cosmique. Cette instruction a consisté en de longues heures de méditation.

Ces séances étaient parfois accompagnées d’une musique de tambours, de harpes et d’autres instruments, au son desquels nous accomplissions des mouvements harmonieux produisant des états de conscience modifiés qui ouvraient les portes intérieures. Libérée des contrainte sud monde physique, je voyageais alors dans le cosmos sur les ailes d’Isis et c’est durant cette période de formation que je me suis retrouvée souvent sur Arcturus. Transportée par Isis, j’y accédais en traversant un trou de ver formant un canal entre deux mondes très distants l’un de l’autre et pourtant très porches dans la conscience.
On m’a appris à harmoniser mon esprit de manière à pouvoir entrer dans ces autres mondes par ma seule volonté.

C’est durant ce cycle de formation et de service au temple que j’ai découvert mes racines arcturiennes. J’ai alors vécu un étrange paradoxe pendant un certain temps puisque j’étais une humaine en formation pour devenir une prêtresse tout en possédant une identité arcturienne ; Il y avait en moi un décalage entre l’humaine et l’émanation. Néanmoins, plus je comprenais le sens de cette émanation, plus j’en appréciais les dons ... et les difficultés.

Je me manifeste ici afin d’aider ceux et celles qui possèdent une émanation arcturienne ou autre. Votre destin est unique ; vous devez mener une existence humaine tout en sachant que vous êtes plus que cela et en utilisant vos dons spéciaux sans trop attirer l’attention sur vous. Les humains, n’en doutez pas, se méfient collectivement des émanations provenant des autres mondes. Certains d’entre vous se savent porteurs d’un immense trésor que personne ne reconnaît. D’autres ont dévoilé leurs dons à des personnes qui les ont ensuite trahies par ignorance ou par simple méprise sur ces pouvoirs.

Tous ceux et celles qui portent une émanation font face à ce dilemme, et mon histoire ne diffère pas de la vôtre. J’espère néanmoins que mon récit vous aidera à mieux comprendre votre situation et à trouver en vous une voie par laquelle vous pourrez apprécier pleinement votre émanation.

Sous sa forme la plus simple, une émanation est une énergie possédant sa propre intelligence. Dans mon cas, il s’agissait d’une émanation arcturienne.

Ma réaction énergétique aux situations était donc arcturienne et non humaine, tout comme l’était également l’intelligence que j’employais parfois pour résoudre des problèmes. Pour mes frères et sœurs humains, cela semblait un peu étrange, mais pour ceux qui possédaient des aptitudes psychiques il était évident que j’étais dotée d’une émanation. Les émanations confèrent aux individus des  comportements extérieurs qui diffèrent de la nature humaine et qui lui sont même parfois contraires.

Au Temple d’Isis, j’étais heureuse que la grande prêtresse reconnaisse non seulement mon potentiel, mais aussi mon émanation. Elle était bien préparée pour faire face à un être comme moi. Ce n’était pas facile pour elle car j’étais une tête forte, ce qui résultait de mon émanation car les Arcturiens sont des êtres d’action, toujours prêts à affronter les conflits sans la moindre hésitation. Elle m’apprit donc la patience et me dévoila mon émanation par de profondes méditations que nous faisions ensemble dans le sanctuaire intérieur du temple.

Au bout d’un an, elle m’annonça que ma formation prendrait une nouvelle direction ; je serais initiée à la magie sexuelle d’Isis et aux profonds mystères alchimiques d’Horus. J’ai les larmes aux yeux en relatant cette histoire car je me rappelle tout l’amour et tout le respect que j’avais pour cette instructrice en cette période d’insouciance qui précédait celle de mon travail dans le monde.

La magie sexuelle d’Isis était considérée comme une vois hautement sacrée. Elle impliquait l’utilisation de l’énergie sexuelle pour transformer la conscience personnelle, éveiller le serpent dormant à la base de la colonne vertébrale et lui faire ériger le Djed, la voie sacrée des chakras, dans les centres cérébraux supérieurs, ouvrant ainsi la prote sur d’autres mondes et unifiant la conscience personnelle par le mariage sacré dans le sanctuaire intérieur du cerveau.

Je ne savais pas à l’époque pourquoi mon instructrice avait modifié l’orientation de ma formation, mais je l’ai compris quand j’ai rencontré Yeshua. Je pensais que l’on m’entraînait pour devenir une grande prêtresse. Jamais je n’aurais pensé que je deviendrais une prêtresse de la haute sexualité ni que j’emploierais cette connaissance en union avec un mâle qui deviendrait mon époux. Je croyais avoir adopté le célibat. Les grandes prêtresses cultivaient leur énergie sexuelle jusqu’au paroxysme, jusqu’à ce que la tension les projette dans un autre monde. Je pensais que c’était là ma voie et je fus donc très étonnée quand on me dit que je serais initiée aux mystères de la magie sexuelle d’Isis.

Lorsque j’eus complété ma formation artistique et scientifique en sexualité et en alchimie d’Horus, mes instructrices jugèrent que j’étais bien préparée à la tâche. Après l’initiation finale faisant de mois une grande prêtresse de la magie sexuelle d’Isis, ma principale instruction me conduisit au sanctuaire intérieur, où elle me donna un bracelet en forme de serpent, un symbole faisant de moi, pour ceux qui le connaissaient, une haute initiée et une maîtresse de la magie sexuelle d’Isis.

Le jour où j’ai rencontré Yeshua près d’un puits, je portais ce bracelet et ma mère, Marie, également une initiée d’Isis, l’a reconnu. Quand je les ai regardés tous les deux dans les yeux, j’ai compris pourquoi mon instructrice du temple avait modifié le cours de ma destinée. L’émanation que je portais en moi et qui était dormante depuis toutes ces années entamait alors une mission planifiée longtemps avant mon incarnation de femme humaine et qui impliquait la sainte trinité formée par Yeshua, sa mère et Marie, et moi-même. Ces mots me font d’ailleurs sourire.

La principale caractéristique dont je veux vous faire part au sujet des émanations est l’amnésie. Je savais que j’étais différente des autres, mais j’ignorais pourquoi exactement. Ma mère le savait également et, quand elle m’a amenée au temple d’Isis, la grande prêtresse aussi s’en était aperçue. En passant des soins de ma mère à ceux de la grande prêtresse, j’ai amorcé un nouveau chapitre de mon existence. A ce moment-là, je ne comprenais pas mon émanation et je ne la comprenais pas non plus lorsque j’ai traversé le portail d’Arcturus dans un état de conscience altéré. Quand mon instructrice m’a prise sous son aile et m’a dévoilé progressivement mon émanation, j’ai commencé à en comprendre le sens, mais je trouve encore curieux à ce jour de ne pas l’avoir entièrement compris avant d’avoir regardé Yeshua dans les yeux. J’ai été stupéfaite par ce contact et mon cœur a chaviré d’amour pour lui. Bouleversée, j’ai regardé sa mère dans les yeux et elle m’a aussitôt reconnue. J’ai compris instantanément tout le sens de mon émanation ainsi que le but de ma mission. Quelle ironie du sort !

En nous découvrant mutuellement, il devint vitre évident pour Yeshua et pour moi que nous avions une mission commune à remplir. Il le ferait publiquement tandis que je resterais dans l’ombre, ce qui ne me posait aucun problème et ne m’en pose toujours pas. La mission impliquait que je transfère à Yeshua les pouvoirs cosmiques qui m’avaient été conférés par les mystères d’Isis.



Dans nos relations intimes, nous entrions tous les deux en tantra supérieur et nous nous retrouvions plusieurs fois à deux endroits en même temps, nos corps extatiques entrelacés dans l’extase sexuelle tout en accomplissant aussi des rituels de puissance sur Arcturus. Nous entrions parfois dans une chambre de régénération, utilisant ainsi la technologie arcturienne pour nous renforcer sur le plan humain. Lors deux personnes ayant une émanation semblables s’unissent, elles peuvent accéder à un grand pouvoir et à une intense créativité. Quand nous étions seuls ensemble, nos partagions des états extatiques que les mots ne sauraient décrire. Nous volions ensemble dans les plus hautes sphères. Lorsque j’étais seule avec Yeshua, lion du monde, je vivais les moments les plus satisfaisants de ma vie.

Nous étions toutefois en mission dans ce monde et je pourrais en parler longtemps, mais ce n’est pas le sujet de cet entretien. 

En tant que femme humaine, je comprends les besoins du cœur et je suis contente que la civilisation arcturienne prête enfin attention à ce dilemme. J’ignore comment il sera résolu, mais j’ai confiance que la solution qui viendra de cette civilisation sera intelligent et éminemment créative.

A tous ceux et celles qui portent une émanation d’un autre monde, je souhaite à la fois la grâce et le bonheur sur cette planète des plus intéressantes, bien qu’encore primitive. Puisse votre émanation se révéler une bénédiction pour l’humanité et puisse votre expérience sur cette Terre se révéler une bénédiction pour vous.

Marie-Madeleine

Extrait du message de Marie-Madeleine retranscrit par Francesca du blog http://francesca1.unblog.fr/




  Extrait du livre LE GRAND POTENTIEL HUMAIN – Les Pléiadiens, les Hathors et les Arcturiens aux Editions ARIANE.

samedi 25 juillet 2015

Les faisceaux lumineux des pouvoirs divins féminins



En vérité, Lise Côté évoque trois faisceaux lumineux qui sont ceux de Marie, Isis et Myriam. 

«Lors de leur passage sur terre, Marie, l’archétype de la Mère et Myriam de Magdala, l’archétype de la femme charnelle et spirituelle, ont accompli la totalité de la présence du divin féminin ; elles sont porteuses de toutes les potentialités de vie d’où toute création est issue. Quant à Isis, elle est la Déesse primordiale qui prend les attributs des multiples représentantes du féminin sacré pour les unir dans une seule conscience. Cette grande déesse réhabilite le pouvoir solaire lové en chaque femme, soutient le rééquilibrage entre les principes féminins et masculins ainsi que la réconciliation nécessaire de Marie (Mère universelle) et de Myriam (épouse sexuée et spirituelle).» Les pouvoirs évoqués sont ceux de grandes initiatrices, ou révélatrices. Le féminin sacré recouvre la puissance créatrice, la capacité à aimer, la sagesse, l’osmose avec la nature, la connaissance, la guérison, mais aussi toutes sortes d’intelligence (corporelle, émotionnelle, de cœur). Sa force est immense et infi nie. «L’émergence des pouvoirs féminins sacrés, la Shatki/Kundalini au cœur de chaque être, est l’aube d’une importante mutation pour l’humanité.»

Les 3 faisceaux et leurs rayonnements

Les rayons lumineux de Marie, de Myriam et d’Isis inondent la terre pour aider chaque être à se reconnecter à sa dimension : il s’agit du rayon bleu argenté de Marie, du rose or de Myriam et du rose orangé d'Isis. Ce rayonnement constant répand une puissante lumière porteuse d’énergie libératrice, guérisseuse et compassionnelle. «Le faisceau bleu argenté de Marie renvoie à la vibration de l’élément eau des océans et des eaux cosmiques ainsi qu’au cœur de la Mère divine cosmique.

Le faisceau rose or de Myriam active en chaque femme l’expansion de sa capacité d’amour qu’il s’agisse de son cœur, de sa nature sexuelle ou de sa nature divine. Il invite à fusionner le corps et l’esprit par le pouvoir de l’amour. Quant au faisceau d’Isis, il vient favoriser le parcours initiatique, l’affranchissement des blessures, l’émergence du potentiel de transmutation. Cette force vibratoire restitue à la femme ses pouvoirs de magicienne, d’initiatrice et de Déesse.»

Réveiller ce pouvoir

Il s’agit d’entreprendre un chemin d’initiation, un chemin d’évolution d’abord sur soi, avec soi, pour soi, afin de nous délester de nos anciennes blessures, de les transformer, avec l’aide des énergies des trois faisceaux. Pour cela, on peut tout simplement se laisser inspirer de leurs rayonnements. «Nous bénéficions, en ce moment, des vibrations du divin féminin aux effluves de rose, d’amour, de compassion qui nous inondent», expose Lise Côté. «À l’orée de ce nouveau monde, à travers tous ces changements qui transfigurent la face du monde, ces effluves et cette vibration de la Déesse ensemencent les terres de la planète jusque dans son noyau matriciel pour permettre la guérison de la matrice de vie, celle de la planète, mais aussi celle qu’en qualité de femme, d’homme, chaque être porte en lui.» Il ne faut pas s’étonner de se sentir bousculés dans tous nos corps ou de se sentir constamment fatigués. La descente de ces énergies qui s’infusent de partout vient nous secouer dans ce qui appelle à être transmuté, à être guéri. «Dans les moments de fortes poussées d’évolution spirituelle s’enclenche tout un processus actif de purification et de transmutation. 

Ces périodes de transformation accélèrent la rencontre des zones d’ombre, ces parties mal aimées en vous, dans le but de vous en affranchir définitivement et d’enrichir la présence à votre lumière. Au passage de purification pointent les déséquilibres engendrant divers inconforts de la turbulence émotionnelle et des réactions à plusieurs niveaux. Ainsi, la vivacité de la lumière et son action pénétrante agissent sur l’ensemble de votre vie, utilisez pour vous ces vibrations.» Dans ce grand mouvement ascensionnel, nos émotions sont de véritables balises qui nous aident à avancer et nous offrent l’occasion de nous délester des charges anciennes et dépassées.

"Si une émotion récurrente prend place en vous depuis des années - il se peut que depuis l’année 2012, cette émotion soit de plus en plus récurrente, de plus en plus présente - vous avez l’impression qu’elle est en force car elle demande à être entendue. Elle demande que vous alliez à sa source pour être transmutée." Lise Côté nous invite à ne pas nous laisser prendre par la peur ou la panique qui sont véhiculées par nos dirigeants. 

«Recevez ce qui vous bouscule dans votre vie quotidienne comme un grand cadeau de vos guides pour permettre enfin de libérer ces énergies qui ne conviennent plus aux nouvelles vibrations cristallines. Vous avez une chance de transformer ces énergies de la vieille école par la force de votre cœur et de votre puissance créatrice, le feu sacré de la déesse. Cette force transmute cette énergie en lien avec le grand soleil de l’univers de façon rapide pour transmuter ce qui n’a plus lieu d'être en vous et dans l’humanité. Car tout ce qui n’est point transmuté vous alourdit.»

Extrait du magazine Sacrée Planète mars-avril 2013 - Retranscrit par Francesca 


Chamane et Prêtresse



La femme, qui acquiert la connaissance de son cycle et de ses composantes énergétiques, prend aussi conscience de la vie à un niveau situé au-delà du visible. Elle possède la clé intuitive lui permettant d'accéder aux énergies de la vie et de la mort, de même que la perception de la divinité qui réside en elle et dans la terre. 

Cela permet non seulement l'influence réciproque de la femme et des aspects visibles, ordinaires de sa vie, mais aussi celle de la femme et des volets invisibles, spirituels de son vécu. C'est grâce à cet état de conscience modifié menstruellement que la femme chamane et médecin, ainsi que plus tard, la prêtresse, mettront leurs facultés, leur savoir et leur rapport avec le divin au service du monde matériel et de sa communauté. Guérison, magie, prophétie, enseignement, inspiration et survie procèdent de leur aptitude à percevoir deux univers, à évoluer dans l'espace qui les séparent et à pratiquer la transposition réciproque des expériences vécues dans l'un et l'autre. La suprématie masculine croissante au sein de la société et des sphères religieuses a conduit au déclin de la femme chamane et prêtresse, jusqu'à ce que finalement, les hommes occupent leurs positions et remplissent leurs fonctions. 

Le rôle de la prêtresse a été si profondément et totalement réprimé que les femmes ne jouent plus aucun rôle actif au sein de l'institution religieuse. Le statut moins formel de la femme avertie - la sage - ou de la sorcière peut perdurer dans la « clandestinité » devenant l'ultime lien avec les antiques religions matriarcales. La sorcière du village était experte en magie de la nature, en l'art de guérir et en « communication », créant une interaction entre elle et son cycle menstruel, les saisons et son moi intuitif profond. Elle offrait son aide et ses conseils lors de la naissance et de la mort, était un facteur d'initiation et d'évolution individuelle à l'occasion des rites de passage, de même qu'elle présidait aux transes rituelles apportant à la communauté cohésion, inspiration et fécondité. Elle apportait l'équilibre de la conscience et des facultés féminines à une société et une institution religieuse dominées par l'homme. 

Malheureusement, ces facultés féminines étaient évidemment une menace pour l'édifice social masculin, et, au Moyen Age, les persécutions dirigées contre les sorcières ont en fait anéanti la tradition de « femme éclairée ». En conséquence, en s'en prenant à elles, les persécuteurs reconnaissaient leur pouvoir ; mais la suppression effective du statut de la sorcellerie est victime de la négation de ces facultés féminines par la société. La sorcière devint alors un objet de désunion que les livres pour enfants et la fête d'Halloween (veille de la Toussaint) présentent sous les traits d'un personnage comique. Les premières sanctions prises à leur encontre, puis l'endoctrinement ultérieur mettant l'accent sur la peur et la honte ont dissuadé les femmes d'exprimer leurs aptitudes et leurs besoins de réactualiser la tradition. Les effets directs de leurs persécutions se traduisent encore aujourd'hui, au sein de la société, par le manque d'enseignements spirituels, d'archétypes ou de traditions reconnaissant le caractère de la femme et de ses facultés, ainsi que de conseils dans leur mode d'emploi.

Le refus de nous accorder la possibilité de vivre notre spiritualité de manière active nous oblige à accepter une institution religieuse dominée par l'homme. Afin d'en prendre conscience, nous devons rester « à l'extérieur » de la religion masculine et de celle pratiquée par la majorité de la communauté - attitude difficile à adopter en raison de notre éducation et pouvant induire une forte crainte due au manque de conseils en la matière. La répression de la spiritualité féminine est un phénomène relativement récent dans l'histoire de l'humanité, mais elle s'est opérée de manière si totale que la spiritualité féminine n'a laissé de traces que dans le folklore, l'archéologie, les mythes et les légendes occidentaux, ainsi que dans le besoin de notre ressenti. La position sociale de la femme s'étant améliorée au cours du vingtième siècle, le besoin croissant d'une spiritualité féminine s'exprimant sous une forme reconnue s'est manifesté. Aussi sous notre pression, certaines églises chrétiennes ont accepté notre accession à la prêtrise mais, bien que cette admission nous reconnaisse en êtres doués d'une conscience spirituelle, elle nie notre caractère féminin. Ainsi, le terme « femme-prêtre », employé au lieu de « prêtresse», fait de nous un « prêtre honoraire », ignorant notre caractère et nos facultés. 

Une femme ne peut être prêtre en raison de sa féminité, mais c'est cette féminité même, et la sexualité qui y est associée, qui l'unissent à la conscience du divin, aux rythmes biologiques et à l'univers. La prêtrise nous confère un rôle spirituel reconnu, mais rien de plus. La qualité d'être spirituel est inhérente à la nature et au corps de la femme. L’aptitude que possède celle qui est tout à la fois une prêtresse, une sage, une chamane et une sorcière peut intervenir comme médiateur des puissances divines. Elle est l'héritage de toutes les femmes et provient de la conscience qu'elles ont d'elles-mêmes. Devenir prêtresse. 

C’est explorer son monde intérieur. L’image d'une femme tenant un calice n'a pas la même signification que celle d'un homme faisant la même chose, que ce fait soit reconnu sur les plans conscient ou subconscient, et c'est peut-être la raison pour laquelle les femmes vont « prendre la suite » à la tête de l'institution religieuse. Il est nécessaire de redonner vie aux deux images qui doivent être équilibrées, non antagonistes, chacune étant acceptée de plein droit. Les mythes de la femme et de l'homme ne sont pas identiques, mais ils ne sont pas indépendants l'un de l'autre ; ils sont la trame et la chaîne complexes d'une même étoffe aux coloris harmonieux et équilibrés. Autrefois, le caractère lunaire des femmes était reconnu comme le lien les unissant à l'univers. Son corps était le médiateur qui lui permettait de constater intuitivement que la vie, dans sa diversité, est un tissu de relations réciproques infinies, mais aussi qu'il y a continuité et non plus rupture entre le divin, la création, le cycle de la vie, de la mort et de la renaissance. 

Ces prises de conscience n'existent pas dans la société moderne et sont difficiles à comprendre à moins qu'elles ne soient vécues directement par l'intermédiaire du corps chez la femme et par l'intermédiaire de la femme chez l'homme. Il n'y a pas plus de place dans la société d'aujourd'hui pour les danses extatiques et l'expression de la spiritualité par la sexualité et le corps que pour la voix de la prophétie ou de l'oracle. Celle-ci est coupée des facultés que confère la féminité, ainsi que de l'inspiration et de l'empathie qui suscitent développement et compréhension, affranchissement de la peur, de la mort ainsi que l'unité esprit-corps-création et divin. Les progrès de la femme au sein de l'« univers masculin » se sont réalisés sur le plan intellectuel au détriment de son intelligence et de sa créativité intuitives. Les archétypes et traditions qui pourraient nous guider en répondant à nos besoins et aptitudes sont absents des nouveaux domaines d'activités professionnelles et d'expériences. D'où l'importance essentielle pour nous de remédier à cette carence et de vivre un développement et une reconnaissance au sein de la société dans le respect de notre être sous toutes ses formes.

Le développement de la compréhension en chaque femme prise individuellement est important ; par conséquent, il est également important de nous guider lorsque s'opère la transition entre enfance et féminité. La société moderne a perdu la plupart de ses rites de passage, aussi est-il nécessaire de rétablir les rites d'initiation au moment de la puberté, les rites saisonniers et lunaires, ainsi que les rites de mutation à l'occasion de la mort et de la naissance pour que la société acquiert à nouveau une compréhension claire du cycle menstruel. Il faut écrire des contes et des mythes nouveaux, entonner de nouveaux chants et peindre davantage d'archétypes afin que la tradition féminine soit restaurée. Ce nouvel éveil nous réconciliera avec notre plénitude essentielle et rendra cette connaissance accessible aux générations futures dans l'espoir qu'elle ne se reperde plus jamais. 

Quoi qu'il en soit, et c'est le plus important, il fera dans la société une place à la femme chamane, à la sage, à la prêtresse qui rend les oracles, à la sorcière ainsi qu'à la femme médecin et spiritualiste. Dans L'Eveil, Eve est reconnue comme appartenant à deux mondes et douée de la faculté d'évoluer dans l'espace qui les sépare. Vêtue du voile rouge de la menstruation, elle porte en elle la puissance et l'essence du féminin divin. Cette responsabilité est le corollaire de son éveil à l'intelligence de son être authentique. Quant à vous qui ne comprenez pas votre cycle menstruel, vous utilisez votre cycle pour excuser des problèmes de comportement. En effet, mêmes celles qui le comprennent effectivement ne peuvent accepter d'assumer une responsabilité puisque la société leur refuse l'expression de leur être véritable.


EXTRAIT de Les forces du cycle féminin de Miranda Gray - Retranscrit par Francesca 

vendredi 24 juillet 2015

LA FEMME ACCEDE AU MONDE DU PERE



Il faut qu’elle ait une conscience intérieure de la gestion de sa double situation d’éclatement et d’écrasement, parce qu’elle doit créer une synthèse de ces deux systèmes antithétiques (conscience de lʼexil ) et réaliser quelque chose de beaucoup plus précis qui soit susceptible d’être accepté par la structure de l’homme relié surhumainement-inhumainement par son niveau humain très contrôlé.

Pour que la femme puisse être intégrée, il faut qu’existe en elle une corrélation de synthèse, que son système d’expansion soit contrebalancé par un système de compression et qu’à l’intérieur de ces deux éléments maîtrisés se réalise une nouvelle signature, la présence de la synthèse opérationnelle. Il se produit alors pour elle une telle quintessenciation de toutes les parties de sa nature que celles-ci sont susceptibles de s’accorder à un système synthétique qui a une maîtrise, une cohérence et qui, par ce fait, va pouvoir à nouveau se réintégrer dans les dimensions supérieures, parce que c’est un système complet : maîtrise technique, maîtrise énergétique et maîtrise consciente et spirituelle. L’organe de transfert de l’ensemble est absolument unifiable au fonctionnement équilibré et harmonieux de l’Univers.

Si on comprend ces informations, on peut avancer dans la direction d’une rédemption en créant une situation adéquate. S’il existe entre l’homme et la femme un type de corrélation où cette femme a une aspiration spirituelle suffisante, une présentation énergétique appropriée, une liaison avec certaines signatures de puissance suffisamment sublimées, etc… et surtout si elle éprouve de l’amour pour cet homme – c’est à dire quelque chose qui peut-être ne fait pas partie seulement de ce plan, mais est décidé ailleurs – il peut se faire qu’un pont soit créé entre le monde féminin et la structure masculine qui permet d’enregistrer la partie immortelle de la femme dans un moule structural contentionnant relativement bien ce type de figure.
Si ce pont est créé, une porte d’intégration des énergies se met en place, une circulation s’établit et, à ce moment-là, une femme qui n’aurait pas été susceptible de s’intégrer à cette structure peut quand même arriver à participer à cette configuration. Au fur et à mesure que ces circuits susceptibles de s’intégrer dans cette ligne de synthèse sont intégrés précisément, le champ d’énergie interne s’amplifie. La contrebalance entre les systèmes passés à l’intérieur et les systèmes toujours passés à l’extérieur peut devenir progressivement positive. C'est-à-dire que des intégrations commencent à se faire dans le système et que les circuits substantiels associés à ce circuit énergétique vont voir se mettre en place des champs structuraux périphériques à cette opération d ‘intégration.

La communion interne avec ce système structural va alors devenir tellement plus forte et présente que les corps substantiels associés vont se trouver imprégnés par ce champ énergético-structural maîtrisé par la conscience. Le champ énergétique qui s’augmente et qui crée une sorte de plasmo-énergétique accordé à la structure surhumaine-humaine-inhumaine va pouvoir commencer à rayonner, à imprégner des êtres féminins qui se trouvent au pourtour de ce champ structural. Et si ce champ structural commence à être suffisamment présent à l’intérieur d’un certain nombre de femmes consacrées à l’énergie caractéristique de champ et qui veulent y réaliser leur intégration de plus en plus précisément, alors le plasma qui va exister dans ce champ féminin particulier – non pas centralisé dans un corps féminin mais centralisé dans un système surhumain-humai-inhumain maîtrisé par un homme conscient des opérations en cours – va devenir effectivement un organisme de rapport de tout le système énergétique périphérique à cette figure.

Des femmes de niveau différents et certains systèmes particuliers vont se rajouter petit à petit. A un certain moment, on va arriver à une couche d’hommes qui correspond à ce plasma énergétique. Des hommes vont aussi se mettre en résonnance avec ce système d’énergie et sentir qu’une partie deux peut s’accorder à cette situation surhumaine-humaine-inhumaine sous contrôle. Ils vont y trouver un pôle de recentralisation et un champ de maturation de leur système énergétique qui va être relayé par les circuits substantiels et énergétiques de transformation en support sur des femmes et, par l’intermédiaire de ces relais, un accès beaucoup plus facile au monde du Fils puis, par voie de conséquent, au monde du Père.

Ces hommes, grâce à tout cet ensemble en très bonne cohésion, pourront avoir une construction qui se réalisera dans un système sur-amplifié par le fait qu’il y aura des dimensions techniques, des dimensions humaines et des dimensions spirituelles au-dessus. Leur démarche, en tant que chevaliers aimant set protecteurs, consistera à s’accorder à ces gentes dames, comme au Moyen Age. Et donc ces circuits seront dans une bonne phase opérationnelle.



Vous pouvez reproduire ce texte à la condition d’en indiquer l’auteure et sa source : http://etredivinaufeminin.blogspot.fr/    

LE RITUEL DES ANNIVERSAIRES



Ellie avait la trentaine "pour la cinquième fois". Alors que nous étions tous autour du flamboyant gâteau d’anniversaire à la décoration élaborée, Ellie a confié en chuchotant qu’elle n’était pas sûr de vouloir vraiment une fête d’anniversaire cette année ; qu’elle devenait trop vieille pour une telle célébration" et "après tout qu’y avait-il à célébrer" ? Depuis quelques années, Ellie pensait qu’elle était devenue trop grosse et que le temps lui manquait pour trouver un nouveau mari. Nous avons chanté la chanson d’anniversaire pour faire plaisir à notre chère amie. Ellie a écouté et a dit ensuite à haute voix son souhait d’anniversaire. En éteignant les bougies, Ellie a regardé tous les amis chers et, fourrant la première bouchée de gâteau d’anniversaire dans sa bouche, s’est écriée, "Merci mon Dieu, au moins il y a le chocolat" !

Les rites contemporains d’anniversaires sont encore accompagnés de rituels magiques. Bien qu’ils soient erronés dans leur enchaînement magique, les principes fondamentaux ont survécu. Traditionnellement, à la célébration d’un anniversaire de naissance, il y a un rassemblement d’amis et de famille, et un gâteau d’anniversaire spécial est présenté, avec le nombre de bougies qui correspondent au nombre d’années de vie, plus une bougie "pour continuer". Les souhaits d’anniversaire se font en silence ; la bénéficiaire de l’anniversaire éteint les bougies, et elle doit manger le premier morceau de gâteau. (Dans la véritable ritualie ceci correspond à "recevoir" les bons souhaits des participants en consommant le gâteau). Les cadeaux sont donnés à "la vedette du jour" et elle les ouvre d’habitude en présence des invités.

Tout ceci semble merveilleux, et en effet ça l’est, sauf une omission majeure. Il y a une personne invisible qui partage cet anniversaire. Tous vos anniversaires sont aussi les anniversaires du jour où votre mère "a donné naissance". Quand j’assiste à une fête d’anniversaire où une mère et une fille sont présentes, je me fais un devoir de dire à la mère "Heureux Jour de naissance" ou "Heureux jour de travail". Presque à chaque fois, elle me regarde avec confusion et me dit que ce n’est pas son anniversaire mais celui de sa fille. Je réponds simplement : "C’est votre jour de naissance aussi". C’est délicieux de voir son visage qui s’éclaire quand elle comprend, et pourtant il est triste qu’une chose aussi évidente soit niée dans la célébration la plus commune des sociétés humaines. La plupart des mères, sont extrêmement éloignées du souvenir et de la compréhension consciente qu’elles étaient plus que présentes à cette naissance et que ceci était, et reste, leur jour. Même les femmes qui ont fait un rituel conscient de leur expérience du don de la naissance négligent ce fait important. Malgré tous les discours et la politique entourant "les valeurs de famille", une mère est rarement honorée, fêtée, ou simplement respectée.

Fesser la vedette du jour est un autre rituel courant. Chaque année cumulative de vie est ponctuée par une fessée sur le derrière, commémorant la gifle originelle du médecin sur la chair du nouveau-né. Encore aujourd’hui, la plupart des nouveau-nés émergent du confort de l’utérus de leur mère pour être péniblement giflés. Il a été démontré de façon concluant que c’est complètement inutile de fesser un nouveau-né après la naissance afin qu’il utilise ses poumons et respire. Cette pratique disparaît lentement, surtout avec les alternatives d’accouchement naturel qui incluent un massage du nouveau-né. Peut-être qu’au lieu d’une fessée rituelle pour son anniversaire, "la vedette du jour" aurait droit à un massage.

Tristement, comme mon amie, les femmes apprécient leurs anniversaires seulement jusqu’à un certain âge. Après trente ans, les anniversaires deviennent un jour de haine de soi ou un jour où on ne compte plus comme dans la déclaration, "j’ai 29 ans - encore". Les commentaires désagréables sur l’âge commencent souvent bien avant trente ans. Le message âgiste derrière ces commentaires est que la valeur d’une femme est dans sa jeunesse et sa séduction, selon les normes patriarcales de beauté. Une fois passé un certain âge ("au-delà de la colline"), l’invisibilité est son destin. Les jeunes femmes commencent à mentir sur leur âge et craignent leur anniversaire suivant comme une malédiction au lieu d’une étape bénie sur un chemin où l’on deviendra l’ainée qui détient la sagesse. Le vieillissement devient une chose dont on a honte au lieu d’en être fière. Colorer ses cheveux pour recouvrir le gris et commencer la chirurgie esthétique sont des remèdes courants au "problème" de vieillir pour certaines jeunes femmes approchant la trentaine.

Récemment l’une des femmes les plus âgées de ma communauté a révélé qu’elle avait soixante-dix ans. Elle avait toujours été silencieuse sur son âge, même alors que les autres étaient honorées pour traverser le seuil de la vie. Elle a éprouvé sa déclaration comme une expérience de "libération" et a commencé à réclamer son droit d’être reconnue comme aînée avec fierté.

Voici une suggestion pour améliorer une célébration d’anniversaire. Si votre mère est vivante, pensez à l’honorer ou la remercier de vous avoir emmenée dans le monde. Même si votre relation avec elle est difficile ou lointaine, pensez à une façon de la reconnaître comme l’aurore de votre vie. Envoyez-lui une carte, des fleurs, ou un cadeau avec le message. "Je suis si heureuse d’être née, merci d’avoir rendu cela possible. Joyeux Jour de Naissance à toi Maman" ou simplement "Joyeux Jour de naissance, Maman" ou "Joyeux Jour d’Accouchement, Maman".

Extrait de  Women’s Rites, Women’s Mysteries de Ruth Barrett ( lien http://www.amazon.fr/Womens-Rites-Mysteries-Intuitive-Creation/dp/0738709247