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mardi 25 août 2015

LA TRADITION DU MYSTERE DE l’OCCIDENT



Caitlin et John Matthews, érudits celtes de la Tradition du Mystère de L’occident, disent que le mot "mystère" vient du grec « myein", dont le sens est "garder le silence". La tradition du Mystère de l’Occident se réfère à un corpus d’enseignements et de connaissance ésotériques, un système de techniques magiques et à la croyance que les pratiquants existent depuis le commencement des temps : le jadis dans lequel nos ancêtres ont commencé à explorer les royaumes intérieurs de l’existence. Cette tradition est appelée "de l’occident" pour la différencier clairement des systèmes venus de l’est et orientaux. Buen que la Tradition du Mystère de l’occident ne se considère pas comme appartenant à la Wicca, ses enseignements ont eu une grande influence sur la Sorcellerie moderne. Dans la Tradition du Mystère Occidental.

"Les mystères sont des portes, des seuils entre ce monde et l’Autre, lieux de rencontre entre les dieux et les gens. En tant que vérités symboliques, ils apparaissent séparés du monde ordinaire, difficiles à appréhender pour le non initié : du point de vue de l’Autres monde, les mystères sont un langage qui permet de recueillir et transmettre les concepts spirituels".

Selon les Matthews, "le vrai secret des mystères est qu’ils ne peuvent pas être transmis de l’un à l’autre" et "Des clefs et des indications de cette connaissance peuvent être données, mais la véritable connaissance est révélée à l’initié par son expérience personnelle et une prise de conscience révélatrice". Pour simplifier, vous pouvez mener un cheval à l’abreuvoir, mais vous ne pouvez pas le faire boire. Ah, mais vous pouvez l’assoiffer.

Le travail d’une prêtresse ou d’une facilitatrice de rituel consiste à susciter cette soif au Mystère chez une femme qui seule peut s’autoriser à expérimenter. Les mystères sont des expériences où l’on découvre, profondément enfouie, une sagesse particulière. Qu’une femme soit novice de la Déesse ou quelle pratique depuis longtemps, si elle approche le seuil du Mystère avec l’esprit ouvert d’une initiée, elle s’octroie une plus grande possibilité de pénétrer le Mystère.

Le mystère, dans les termes féminins ici, est la vérité qui ne peut être connue. Cependant, quelque chose d’approchant à ce secret est révélé lorsque les voiles sont soulevés, la vérité s’éclaircit, mai selle reste néanmoins hors de portée, impressionnante, insaisissable, et énigmatique. Comme un serpent qui mue, la conscience se révèle, se déploie et augmente à chaque expérience du Mystère. Celle qui se trouve en sa présence, est impressionnée et reconnaissante pour ce cadeau de la vie. Ce savoir ne peut être ni capturé ni fractionné, et ainsi nous pouvons avoir accès à la connaissance inhérente au Mystère de notre corps de femme, sa complétude étant précisément toujours à notre protée. En éprouvant notre propre corps comme sacré, naturel, beau, et entier, nous pouvons accéder à toutes les ressources du corps de la Déesse puisque nous sommes des reflets d’elle.

Les Mystères des femmes sont des rituels féminins de vie – un processus organique, naturel et évolutif. Les rituels de femmes se réapproprient ce qui est naturellement nôtre en tant que femmes : nos corps, notre sagesse, notre intuition, et notre pouvoir.

Le mot "rituel" du sanscrit r’tu , est "un acte de magie vers un but". Rita, signifie un parcours correct. Ri, signifiant la naissance, est la racine de red (rouge) prononcé "reed" en vieil anglais. R’tu signifie menstruation, suggérant que le rite a commencé comme l’acte de reconnaissance des premières menstruations. Dans le rituel Dianique, nous nous initions chacune dans le cercle de femmes. En incarnant la Déesse, nous nous initions et nous aidons les autres à accéder à la connaissance et au pouvoir inné de création qui est notre droit féminin. Nous nous nourrissons du fruit de l’Arbre de la Connaissance, la Pomme de Sagesse, symbole de la sagesse féminine et des Mystères de la création. Quand nous prenons notre pouvoir de femme pour nous initier dans les Mystères des Cinq Sang, nous prenons l’initiative consciente d’évoluer par nous-mêmes au lieu de laisser cette évolution être décidée par les autres.


EXTRAIT DE LA FEMME LUNAIRE de Miranda Gray -Editions Jouvence

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